Pourtant, ces réformes échouent ; le poids des forces conservatives est trop lourd. En effet, la société chinoise n'a pas tellement évoluée ; elle est toujours structurée selon deux rapports de dépendance : dépendance du peuple par rapport aux lettrés fonctionnaires et dépendance des paysans par rapport aux propriétaires fonciers. Le seul changement notable se situe dans la composition ethnique de la nomenklatura chinoise : les chinois remplacent de plus en plus les mandchous défaillants dans les hautes sphères de l'État. Il n'en reste pas moins que la société se transforme peu à peu dans les régions au contact de l'Occident. Enfin, la Chine a dû accepter la vision européenne du ``droit international'' : la Chine accueille à Pékin des ambassades permanentes et en envoie en Occident.