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2.8.4 L'échec d'une modernisation à l'occidentale

Après les humilantes défaites de 1848 et 1860, les dirigeants chinois ont pris conscience d'être confontés à des forces nouvelles et s'engagent donc, malgré la restauration confucénne, dans des processus modernisateurs, basés sur le principe : zhong xuè wei ti, xi xuè wei yong2.9. Les ouvrages scientifiques et techniques occidentaux sont donc traduits ; des arsenaux modernes sont mis en place, les premières entreprises textiles sont créées.

Pourtant, ces réformes échouent ; le poids des forces conservatives est trop lourd. En effet, la société chinoise n'a pas tellement évoluée ; elle est toujours structurée selon deux rapports de dépendance : dépendance du peuple par rapport aux lettrés fonctionnaires et dépendance des paysans par rapport aux propriétaires fonciers. Le seul changement notable se situe dans la composition ethnique de la nomenklatura chinoise : les chinois remplacent de plus en plus les mandchous défaillants dans les hautes sphères de l'État. Il n'en reste pas moins que la société se transforme peu à peu dans les régions au contact de l'Occident. Enfin, la Chine a dû accepter la vision européenne du ``droit international'' : la Chine accueille à Pékin des ambassades permanentes et en envoie en Occident.


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© Jerome Picault - Février 2001